Lustre monumental suspendu – La Mantille

Rue Blanche à Paris

Quand le Groupe Carlyle rachète le 32 rue Blanche en 2007 ce vaste « hôtel industriel urbain » est à l’abandon. L’architecte Franck Hammoutène a voulu revaloriser le potentiel de ce bâtiment, enclavé dans l’épaisseur d’un îlot parisien, en révélant la modularité de sa structure, la transparence et la luminosité de son épiderme, la lisibilité de son organisation spatiale. Au centre de cet ilot, dans le patio intérieur, une Mantille qui se présente comme une volute de disques de verre se déployant sur la hauteur de 8 étages, depuis le rez-de-chaussée jusqu’à une terrasse de 1 000 m2 offrant une vue à 360° sur Paris (extrait de l’ouvrage « 32 Blanche, Paris », texte de Jean Vermeil). L’hypothèse statique initiale consiste à abandonner le principe de réalisation d’une structure rigide et de recourir à un système de câbles, afin de préserver le caractère immatériel du dispositif. La mantille est une structure tendue en câbles d’inox. Haute de 32 mètres et pesant 32 tonnes suspendue en partie supérieure et prétendue par un anneau mobile en partie inférieure. La forme convexe en partie arrière de la mantille est obtenue par la combinaison de la géométrie des câbles et de la dorsale en profilé tubulaire creux ainsi que du poids propre de l’ensemble du dispositif. La double courbure de la surface est générée en tous points par l’inversion du sens de la courbure en plan des cerces qui induit l’effet « goutte d’eau » visible au niveau des attaches inférieures de la mantille. La hauteur totale de la mantille atteint 32 mètres de haut. Entreprises en charge de la réalisation : Atelier Banneel (fabrication, fourniture et pose) / Entreprise Sotredis (finitions et application de la pré tension)
Typologie
Enveloppes et verrières
Matériaux et systèmes constructifs
Charpente métallique, Verre
Localisation
France, Paris (FR-75)
Mission
Maitrise d’Œuvre en Ingénierie des Structures, Etude d’exécution
Architecte
AFH Franck Hammoutène
Client
OROSDI
Montant des travaux
2 M€
Crédits photos
Thomas Goldet, C&E
Date d'achèvement des travaux
2012